dimanche 5 février 2012

Shakespeare et moi

Voilà, c'est fait, une chose de moins à cocher sur ma liste (invisible, faudrait peut-être que je la mette sur papier) des choses à faire à Londres avant de partir, je suis allée voir une pièce de Shakespeare. Richard II pour être exacte. Malheureusement, ce n'était pas présenté au fameux Shakespeare's Globe sur la rive sud de Londres, mais plutôt au Donmar Wharehouse à Covent Garden, une très belle découverte. Ce théâtre est très intime, ce n'est pas peu dire même si j'étais dans la dernière rangée au balcon, je voyais très bien les acteurs postillonner (d'où la raison maintenant pourquoi le premier rang ne m'intéresse pas!).

Bref, j'ai beau être parfaitement bilingue, j'avais l'impression que l'anglais shakespearien était une langue en soit. J'avais donc décidé de lire le résumé de la pièce sur Wikipédia. Finalement, ce fut une très bonne idée, mais pas pour les raisons que je pensais. La pièce a beau être en vieil anglais, là n'est pas toute la complexité de la pièce. J'étais bien contente d'avoir lu le résumé, car cela m'a permis d'avoir une meilleure compréhension des liens entre les personnages. Plus qu'un drame historique, il s'agit presque d'une saga familiale. On se perd facilement dans l'arbre généalogique de Richard II entre les oncles, les cousins, les neveux, la femme de l'un et celle de l'autre. La pièce comprend de nombreux rôles secondaires, donc certains acteurs campent plusieurs rôles se qui peut ne pas aider à démêler les personnages. M'enfin, j'ai compris l'essentiel, c'est ça l'important!

Mis à part la complexité de la pièce, j'ai été bien contente d'avoir pu assister à cette pièce de théâtre grâce à ma coloc U. Le décor et les costumes étaient magnifiques, sans être trop fastes. J'ai aussi aimé la diversité des personnages, la troupe était multiculturelle et multi-age. Le rôle de la reine était tenu par une actrice noire, d'autres rôles, qu'on aurait pu attribuer à de jeunes acteurs, ont été accordé à des acteurs plus âgés puisque l'âge de ces personnages secondaires n'a pas vraiment d'influence. J'ai vraiment aimé cet élément apporté par la troupe, cela prouve que l'on peut instaurer un peu de modernité dans une pièce datant du XVIe siècle.

Je vous recommanderais bien d'aller voir la pièce si vous êtes dans les parages, mais j'ai trop tardé à écrire ce billet, et la dernière représentation était hier! Qu'à cela ne tienne si vous voulez voir des adaptations des pièces de Shakespeare venant des quatre coins de la planète, je vous recommande de jeter un coup d'oeil à l'événement Globe to Globe qui se tiendra au Shakespeare's Globle à partir du 21 avril dans le cadre du London 2012 Festival. Au cours des six semaines que dure l'événement, on présentera pas moins de 37 pièces en 37 langues différentes issues de pays participant aux Jeux Olympiques.


Les billets sont déjà en vente, si cela vous intéresse. Malheureusement pour moi (mais pas tant que ça dans le fond), je serai à Lisbonne au Portugal lorsque les représentations de Much ado about nothing (Beaucoup de bruit pour rien) en français auront lieu au cours du premier week-end de juin. Qu'à cela ne tienne, j'ai déjà un autre rendez-vous avec le théâtre à la fin février, je vais voir All New People mettant en vedette Zach Braff, qui est aussi l'auteur de la pièce. Oui oui, le même Zach Braff qui campe JD dans la série américaine Scrubs.

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